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Cop21 L’AFBV mise sur les biotechnologies pour répondre au changement climatique

L’AFBV, Association française des biotechnologies végétales, propose d’investir un milliard de dollars par an dans la recherche génétique des plantes afin de répondre aux enjeux climatiques.

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Certaines études prédisent une augmentation de 10 à 20 % du nombre de personnes risquant de souffrir de la faim d’ici 2050 à cause des changements climatiques. Afin d’assurer la sécurité alimentaire dans ce contexte de conditions climatiques évolutives, il sera nécessaire de développer la production agricole à la fois dans les pays pauvres et dans les pays développés. D’après l’AFBV, « il n’y aura pas de développement de la production agricole suffisant pour assurer la sécurité alimentaire si on n’investit pas notamment dans l’amélioration génétique des plantes ».

L’innovation variétale étant longue, l’AFBV recommande aux pays les plus avancés dans la génétique des plantes d’unir leurs moyens et leurs compétences dans l’intérêt général. « On peut accélérer l’innovation variétale si on n’interdit pas à la recherche d’utiliser toute la gamme des outils issus des biotechnologies et si on aide les pays en développement à maîtriser ces outils au lieu de les décourager », précise l’association.

Les pays développés se sont engagés à aider les pays en voie de développement en leur apportant 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour lutter contre le réchauffement climatique et s’adapter à ses conséquences. Sur cette enveloppe, l’association propose aux pays réunis pour la Cop 21 de consacrer un milliard de dollars par an pendant 10 ans à la recherche pour rendre les plantes plus résistantes aux changements climatiques.

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